Mon avis :
Ce second volume de Death Note commence sur les chapeaux de roues, reprenant l’intrigue là où elle avait été laissée dans le premier opus. Nous découvrons que Raye Penber, qui faisait partie de l’équipe policière qui recherche activement l’identité de Kira, a été tué. Mais sa femme, Naomi Misora, est un ancien agent du FBI, et elle désire tout mettre en œuvre pour aider L à débusquer ce mystérieux assassin, agissant dans l’ombre. L, quant à lui, décide de ne plus cacher son identité et de se dévoiler à un groupe de cinq recrues, avec lesquels il compte bien mener son enquête. Et parmi ces policiers, il y a le père de Light. Light parviendra-t-il à ne pas tomber dans les filets de cet enquêteur hors pair ?
Tout d’abord, le point fort de ce roman est que l’on met enfin un visage sur L – qui va demander au groupe qu’il encadre de l’appeler Ryûzaki. Et je dois avouer que je ne l’imaginais pas du tout comme ça ! Je me l'étais représenté mature, voire d'un certain âge, et au final, on a l’impression d’avoir affaire à un adolescent. Il nous fait donc penser à Light (qui, petit rappel, est le fameux Kira), et j’ai trouvé que le duel qu’ils mènent l’un contre l’autre a encore plus de sens.
Mais alors que l’on devrait avoir Light en horreur, car il tue allegro (tout d’abord des meurtriers, qui méritaient de mourir pour le mal qu’ils ont fait, puis aussi les personnes qui deviennent gênantes, parce qu'elles approchent de trop près son secret), on ne peut s’empêcher de trembler pour lui et de craindre pour lui. Bien sûr, on espère qu’il sera découvert et mis derrière les barreaux, mais pas tout de suite. Peut-être finira-t-il par redevenir quelqu’un de bien ? Mais malheureusement, on a l’impression que tout ce pouvoir lui monte à la tête… Et là, je commence à avoir des hypothèses pour les tomes à venir…
Le suspens ne fait que croître page après page. Nous suivons l’intrigue à la fois du côté des enquêteurs japonais, qui commencent à se rapprocher dangereusement de Kira, mais aussi du côté de Kira, qui partage son quotidien avec le Dieu de la Mort (qui n’hésite pas à lui proposer de jouer à Mario Golf, pour la petite touche d’humour) et qui tente de créer des stratégies pour que l’on ne découvre pas qu’il est celui que tout le monde recherche.
Et l’on referme ce tome avec une seule envie : celle de se plonger dans la suite. Ce manga est une vraie petite pépite, et je le recommande à tous les amateurs du genre !