Mon avis :
Voilà une lecture dont on ne ressort pas indemne, impossible.
J’ai été complètement bouleversée par les histoires de Kyle et de Coryn.
Kyle dont le début de sa vie est remplie d’horreur avec le pire qu’il puisse arriver à un enfant, découvrir sa maman morte sous les coup. Ce début de vie va diriger tout le reste de sa vie, dans ses choix, dans son cœur, dans ses relations avec les autres.
Coryn, seule fille d’une famille de 11 enfants, soumise dès le plus jeune âge aux contraintes d’être une femme dans un milieu d’homme et devoir servir et aider les autres, se retrouve mariée à 17 ans avec un homme jaloux et violent, l’empêchant de s’ouvrir au monde, la marquant à jamais.
Kyle et Coryn dont le destin n’a pas été clément avec eux vont se trouver et leur rencontre va bouleverser leur vie.
Impossible d’être indifférent au destin de ces deux êtres, chaque mot de ce roman m’a touchée, bouleversée et attendrie.
Ce roman rempli des pires choses qu’ils puissent arriver m’a frappé en plein cœur. Au point où il m’est difficile de trouver les mots juste pour rédiger cet avis.
J’ai adoré Kyle, ce jeune homme qui a un cœur en or et qui craint que la violence de son géniteur soit héréditaire, alors qu’il est, lui, un être rempli d’amour et de tendresse, qui ne ferait pas de mal à la moindre petite araignée.
Coryn m’a beaucoup touchée, j’ai partagé son malheur, comme ses bonheurs avec ses enfants. C’est une jeune femme qu’on a envie de protéger, de la prendre par la main et la sortir de l’horreur qu’est devenue sa vie.
Jack, le mari de Coryn, est un être détestable. Je ne dirais pas que c’est un homme malade, car c’est trop facile de dire qu’il est malade, ça serait excuser son comportement, or, Jack est tout sauf malade, il est parfaitement conscient de son comportement et assez intelligent pour que personne ne s’en aperçoive.
Ce livre est le premier que je lis d’Angélique Barbérat mais une chose est certaine, ce ne sera pas le dernier.
Les sentiments qu’elle met dans ses mots sont palpables, ils s’insinuent en nous dès les premiers mots du roman pour ne plus nous lâcher même après avoir refermé le livre.
Son écriture est juste sans faute, sans que ce ne soit jamais trop où trop peu.