Cricribib Admin
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| Sujet: Ingelman-Sundberg , Catharina - Comment braquer une banque sans perdre son dentier Ven 4 Avr - 9:03 | |
| Fiche de lecture[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Année d’éditions: 2014 Editions : Fleuve Nombres de pages: 425 pages Prix – Amazon: 13,99 € Format Kindle Quatrième de couverture : Wanted : Ils sont cinq, trois femmes, deux hommes. Cheveux blancs, déambulateurs, ils s'apprêtent à commettre le casse du siècle. Si vous les croisez, restez prudents, et surtout ne tentez pas de vous interposer.
Ils s'appellent Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie, le Râteau, ils chantent dans la même chorale et vivent dans la même maison de retraite. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l'arme à gauche. Franchement, la vie ne serait pas pire en prison ! D'ailleurs, à Stockholm, elles ont plutôt bonne presse... Voilà l'idée ! Les cinq amis vont commettre un délit et faire en sorte d'être condamnés : en plus d'avoir la vie douce, ils pourraient redistribuer les bénéfices aux pauvres et aux vieux du pays. Un brin rebelles et idéalistes, un peu fous aussi, les cinq comparses se lancent dans le grand banditisme. Mais évidemment rien ne va se passer comme prévu...
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| Sujet: Re: Ingelman-Sundberg , Catharina - Comment braquer une banque sans perdre son dentier Ven 4 Avr - 14:50 | |
| Un roman humoristique un peu décevant
C’est à l’occasion d’un concours organisé par les éditions Fleuve que j’ai gagné ce livre en épreuves non corrigées. Et bien que certains passages soient très drôles, ma lecture n’a pas été des plus simples.
Märtha est une femme âgée de soixante-dix-neuf ans et rêve de vivre pleinement ce qu’il lui reste de sa vie. Elle va embrigader quatre de ses compagnons de la chorale dont elle fait partie et ensemble ils vont faire les quatre cents coups. Ils s’enfuient de leur maison de retraite et s’installent dans la suite présidentielle d’un hôtel de luxe. Un premier vol leur sert de coup d’essai dans un coffre de l’hôtel. Le butin est maigre mais ils s’amusent tellement qu’ils veulent recommencer. Cette fois-ci ils préparent un casse de plus grande envergure : deux tableaux de maîtres au musée national suédois. Et ce dans le but à la fois d’aller en prison (car nos petits vieux sont persuadés qu’ils seront mieux lotis dans une prison que dans leur maison de retraite) et, parallèlement, avoir suffisamment d’argent pour mener la grande vie à leur sortie de prison.
Le titre de cet ouvrage m’a tout de suite attiré et donne le ton de l’intrigue. J’ai beaucoup apprécié l’humour disséminé tout au long de l’histoire. L’organisation des vols, les erreurs qu’ils commettent, l’enquête de la police qui ne parvient pas à trouver les coupables. Mais à côté, je me suis parfois ennuyé. Des passages intermédiaires, bien qu’utiles à l’intrigue, sont longuets et rendent la lecture moins intéressante et plus fastidieuse. En particulier, j’ai été atterré que, dans un musée national, personne ne soit en mesure de dire quels tableaux ont disparu et doivent effectuer un inventaire complet pour le savoir.
Le fait qu’ils soient des retraités les rend presque insoupçonnables. Ce qui explique qu’ils réussissent leurs larcins sans attirer la moindre suspicion. Ils ont aussi eu beaucoup de chance. A certaines occasions, le déroulement des événements leur est un peu trop favorable à mon goût. Les autorités apparaissent incompétentes (ou presque), une incompétence caricaturale à mon avis. Enfin, au-delà de l’humour et de l’enquête policière, j’ai été touché et révolté par la manière dont les personnes âgées sont traitées dans les maisons de retraites. Le plus terrible, c’est que pour ce sujet il n’y a aucune exagération. Malheureusement les conditions de vie dans certains établissements sont déplorables.
J’admire toutefois l’imagination de l’auteur. Malgré un début un peu lent, les péripéties ne manquent pas. J’ai donc passé un bon moment en compagnie de ces protagonistes atypiques, mais ils ne me laisseront pas pour autant un souvenir impérissable. |
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