Mon avis :
J’ai voulu ce lire, rien que pour la couverture. Quand j’ai commencé à voir ce livre partout, je me suis empêchée de lire les avis et ne me suis fiée qu’à mon instinct sur les belles couvertures.
Fern est une fille banale qui s’occupe tout le temps de son cousin atteint d’une maladie qui l’oblige à se déplacer en chaise roulante et à se faire assister pour beaucoup de chose.
Ambrose est la star du lycée, champion de lutte et héros local, il est beau comme un dieu mais pas seulement.
Fern est amoureuse de lui depuis longtemps mais pourquoi un véritable dieu voudrait d’une fille comme elle ?
Ce livre a suscité beaucoup d’émotion en moi, du rire, des larmes, de la souffrance, de la joie, bref le panel complet.
Le contraste de sentiment, dès le départ, est assez violent, j’ai ri aux premières pages grâce à un commencement léger (bien qu’il s’agisse de la mort d’une pauvre araignée) pour ensuite tomber dans l’horreur du 11 septembre et de la guerre qui en a suivi.
Mais, si l’histoire démarre bien avec cet horrible attentats, elle nous entraine surtout dans les dommages « collatéraux » de ces attentats et de la guerre, les dommages causés à des jeunes gens et à toutes une petites villes des Etas-Unis. Mais c’est surtout une histoire d’Amour, avec un grand A. L’amour de son prochain, l’amour pour son pays, pour ses amis, pour ses proches, l’amour plus fort que tout.
Cette magnifique histoire est une claque prise en pleine figure qui vous fait comprendre que rien n’est jamais acquis, que la vie est éphémère, qu’elle peut être cruelle mais aussi très belle, vous apporter des choses magnifiques, des gens qui vous rendront heureux mais aussi qu’elle peut vous les reprendre comme ça, d’un simple claquement de doigts.
C’est une histoire qui vous frappera en plein cœur et qui ne vous lâchera pas de si tôt.
J’ai vraiment adoré plusieurs personnages de ce livre, et je les ai aimé pour leur force, leur détermination, leur cœur, leur courage. Mais par dessus tout, j’ai adoré Fern, petit bout de femme qui a une vue assez négative d’elle-même mais qui est déterminée et bourrée d’humour et surtout remplie d’amour.
Il n’y a qu’un seul personnage qui me déplait, un personnage qu’on ne voit pas, qu’on ne fait que citer en passant, c’est la mère d’Ambrose. Ce personnage me déplait, parce que, oui, j’ai du mal avec les parents qui abandonne leur enfants.
Je peux dire que j’ai adhéré à 100% au style d’Amy Harmon. Sa manière de traiter des sujets qui font mal en vous transmettant exactement l’émotion voulue, dure à certains moments, tendre à d’autres.
Une écriture fluide et simple pour une compréhension totale, aucune fioriture inutile qui viendrait gâcher ce magnifique moment qu’est la lecture de ce livre.
L’auteur a totalement compris comment transmettre les émotions de ses personnages à travers ses mots afin qu’on les ressente comme si on les vivait.