Green, John - Qui es-tu, Alaska ?

Mon avis :

Alors, ce livre est mon premier coup de cœur depuis le début de l'année !! Je vais tenter de vous expliquer pourquoi mais ça risque d'être difficile car ça a vraiment été le coup de foudre...

J'en avais un peu entendu parler sur la blogosphère et les avis étaient vraiment très mitigés... C'est vraiment un coup de cœur ou une grosse déception, pas entre les deux. Et puis il est à mon CDI, donc j'ai demandé à la documentaliste ce qu'elle en avait pensé et elle m'a dit qu'elle avait bondonnée tellement ça ne lui a pas plu... Bon, je voulais avoir un deuxième avis donc j'ai demandé à une bibliothécaire. Et elle n'a pas aimé non plus...
Mais je me suis pas laissé décourager et je l'ai lu, et dès les premières pages j'ai adoré. Le résumé étant très évasif, je ne savais pas trop à quoi m'attendre...

Du même auteur j'ai déjà lu « Le Théorème des Katherine » que j'ai beaucoup aimé. Je devrais prochainement lire « Nos étoiles contraires » de John Green également.

Miles Halter, 16 ans, décide de partir du doux cocon familial pour aller au pensionnat de Culver Creek pour trouver son « Grand Peut-Être » comme il dit (citation de Rabelais). Miles se passionne pour les dernières paroles de personnes célèbres. Au pensionnat il va rencontrer Chip Martin, dit « Le Colonel » son camarade de chambre. Et Alaska Young, la si belle Alaska. Ensemble ils vont vivre de folles aventures. Mais tout a une fin.

J'ai eu du mal à vous faire un résumé sans en dire trop...

Le livre est séparé en deux parties : « Avant » et « Après ». Le titre de la première partie est très mystérieux au début, jusqu'aux dernières pages de la partie 1 on se demande ce qu'il signifie...

Les personnages sont très travaillés, il n'y a pas vraiment de personnage principal puisque l'on est dans la peau de Miles mais que le récit est basé sur Alaska.
Au début de l'histoire, Alaska nous paraît un peu folle, complètement timbrée en fait... Et plus les pages se tournent plus cette idée se confirme ! Mais c'est ce qui fait son charme aussi. Elle est très mystérieuse, on ne sait rien d'elle et ça aussi, ça s'affirme au fil des pages...
Miles, quant à lui est plus posé, du moins au début car l'énergie débordante d'Alaska est communicative... A peine arrivé dans sa chambre, Chip le surnomme déjà « Le Gros » en raison de sa maigreur.
Chip est un jeune homme de petite taille, qui dit avoir « des conneries à faire ». C'est un personnage très présent au début puis il est « remplacé » par Alaska.

J'adore le style sombre du roman. Une atmosphère vraiment noire mais dont l'humour est bien présent.

Spoiler :

Spoiler:

Ma note : 5/5 Plus qu'un coup de cœur !

Citation : - Pourquoi fumes-tu si vite ? ai-je demandé.
Elle s'est tournée vers moi avec un large sourire, si large que sur un visage étroit il aurait pu paraître niais s'il n'y avait pas eu l’élégance indiscutable de ses yeux verts. Elle souriait avec le même ravissement qu'une enfant le jour de Noël.
- Vous fumez pour le plaisir. Moi, c'est pour mourir.
Page 72, à partir de la ligne 28.

PS : J'ai enfin compris ce que la couverture représente, c'est le labyrinthe dont Alaska parle !

Cela faisait un moment que je ne m'étais pas autant ennuyée... du début à la fin !!!!! J'ai persévéré d'abord jusqu'au fameux "jour J" puis je me suis dit que ça valait le coup d'aller au bout vu ce que je venais d'apprendre, et ce fut laborieux. Tout d'abord, Le Gros ne m'a pas du tout intéressée. Je l'ai trouvé insipide, au caractère de tout ce que je n'aurais pas aimé chez un garçon à l'époque, puis le style teenager était vraiment lourd...  Dans le même genre, j'avais lu et adoré Le dernier jour de ma vie de Lauren Oliver. Et pourtant c'était aussi une écriture un peu lourde au début, mais l'histoire était nettement plus intéressante et recherchée dans le maniement des faits.

Je n'ai vraiment rien à dire... que ce soit sur chacun des personnages, sur l'histoire... J'ai mis 2 semaines pour le lire, je vais mettre moitié moins de temps pour l'oublier !!! Mais je me lancerai tout de même dans Nos étoiles contraires, vu qu'il a l'air totalement différent et nettement meilleur.