Kasischke, Laura - Les revenants

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Année d’éditions: 2013
Editions : Le Livre de Poche
Nombres de pages: 613

Prix – Amazon: 7,69 €
Format poche

Quatrième de couverture :
Élève brillante, Nicole était douce et sociable (cheftaine scout, membre de plusieurs associations d’étudiantes). Elle meurt subitement dans un accident terrible.
À l’automne suivant, tandis qu’un nouveau semestre commence, Craig, l’ancien petit ami de Nicole est renvoyé de l’université médiocre où il était entré par relations.
Tenu pour responsable de la mort de Nicole mais relâché faute de preuves, il ne parvient pas à surmonter le drame, ne cesse d’y repenser et a l’impression de voir
Nicole partout. Perry, son colocataire, était dans le même lycée que Nicole. Lors d’un séminaire sur la mort par Mira Polson, professeur d’anthropologie, il fait part
de ses interrogations et de ses doutes quant à la disparition de la jeune fille. Il dit avoir connu la vraie Nicole : une personne manipulatrice, malhonnête, et séductrice.
De son côté, Shelly Lockes, unique témoin de l’accident, conteste la version officielle, selon laquelle Nicole, baignant dans une mare de sang, n’aurait pu être identifiée
que grâce à ses bijoux. Selon elle, la jeune fille était inconsciente mais ne présentait aucune lésion. D’étranges événements surviennent alors: mystérieux appels
téléphoniques, cartes postales énigmatiques, apparitions de Nicole… ou d’une fille qui lui ressemble. La rumeur enfle à Godwin Hall, précipitant Craig, Perry, Mira
et Shelly au coeur d’un ténébreux mystère qui va transformer leurs vies pour toujours: se pourrait-il que, trop jeune pour mourir, Nicole soit revenue ?

Invité

Je vous le dit tout de suite, pour moi, cette lecture fut un coup de coeur !

J'errais dans les rayons de la bibliothèque communale, ne sachant pas trop quoi prendre, quand le bibliothècaire m'a tendu ce livre. Il s'agit là de ma première lecture de cette auteur.

Dans l'édition grand format (Christian Bourgeois, donc), il n'y a rien d'explicatif au dos du bouquin, juste des commentaires élogieux. Je ne savais donc pas vraiment dans quoi je me lançais.

Au début de la lecture, on suit différends protagonistes, sans voir tout de suite quels sont les liens entre eux pour certains. Où veut-elle nous emmener? De quoi va-t-il s'agir, un roman de mémoire? Comment surmonter un deuil?

Et peu à peu, on voit les liens qui se dessinent. Et les pièges qui se tendent pour nos protagonistes. J'ai bien aimé la construction de l'intrigue car je n'ai pas vu où elle nous menait, si ce n'est à la toute fin. J'avais bien des idées et des soupçons, mais je ne comprenais pas l'implication de tous.

Pour la plupart, les personnages sont présentés comme profondément seuls. Pris dans l'engrenage que la société (en l’occurrence, les sororités universitaires, ainsi que l'université, l'élite) a construit, si tu ne satisfait pas, si quelqu'un veut t'enlever toute crédibilité, il y arrivera par les moyens les plus vils. Ce n'est pas vraiment une lecture optimiste, mais plutôt terrible et qui fait froid dans le dos.

Un des thèmes principaux est le rapport à la mort, la fascination et les rites qu'elle entrainent... Un sujet qui m'interpelle également.

Par la suite, j'en ai discuté avec une amie, et elle me soulignait certaines incohérences, et une petite déception par rapport à la fin... Mais j'ai peur ici d'en dire trop. Ce n'est donc pas le coup-de-coeur-absolu-de-l'année, mais un coup de coeur quand même. Et donc une attention plus accrue pour les publications de cette auteur !

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