Paris, Gilles - L'été des lucioles

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Année d’édition: 2014
Editions : Heloïse d'Ormesson
Nombres de pages: 222 pages

Prix
Grand format - 17€

Quatrième de couverture :
" J’ai deux mamans et un papa qui ne veut pas grandir. " Ainsi commence l’histoire de Victor, qui vient d’arriver dans la villégiature familiale du Cap-Martin. Cet été caniculaire s’annonce sous le signe de l’étrange avec une invasion de lucioles, des pluies sèches et des orages aussi soudains que violents. Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes. C’est parce que François n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble. C’est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble. Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard. Pourtant, de nombreuses questions restent sans réponse. Pourquoi François refuse-t-il de grandir ? Pourquoi Alicia, son aînée, fugue-t-elle sans arrêt ? Qui était Félicité, la sœur de son père dont on ne parle jamais ? Sur l’étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte et relie Cap-Martin à Monaco, Victor rencontrera deux jumeaux, Tom et Nathan, qui lui ouvriront les portes d’un monde imaginaire et feront émerger des secrets de famille trop longtemps ensevelis.

Mon avis :

Victor est un petit garçon de neuf ans qui a pourtant des idées claires sur la vie. C’est pourquoi il décide de prendre la plume et d’écrire un ouvrage qu’il baptisera L’Été des lucioles, dans lequel il parlera de sa famille, de ses vacances, bref, de sa vie. C’est cet ouvrage que vous, lecteur, allez tenir dans vos mains et lire. Vous allez donc faire la connaissance de ses deux mamans, de son papa, de sa grande sœur qui, du haut de ses quatorze ans, est très intéressée par les garçons, ainsi que de Gaspard, son nouvel ami qu’il se fait lors de ses vacances au Cap-Martin, et de Juliette, celle qui va faire secrètement battre son cœur. Êtes-vous prêts à replonger en enfance le temps de quelque deux cents pages ?

C’est avec cet ouvrage que je découvre Gilles Paris, auteur qui m’avait pourtant été recommandé à plusieurs reprises. C’est désormais chose faite, et il faut savoir que j’attendais beaucoup en lisant cet ouvrage, car certains avis sur la blogo étaient on ne peut plus élogieux. Je pense par exemple à Guillaume, pour qui L’Été des lucioles a été captivant du début à la fin et un coup de cœur… Et pour ma part, il en fut tout autrement…

Commençons par le gros point positif : l’écriture de Gilles Paris, qui est vraiment poétique. Cet auteur possède un réel don, une façon d’écrire fluide, il joue avec les mots à la perfection… C’est réellement très joli et agréable à lire. Malheureusement, il m’a semblé que tout cela ne collait pas avec le vocabulaire d’un enfant de neuf ans. C’est très bien écrit, mais on du mal à imaginer un enfant de cet âge avoir une telle maturité et user d’un tel vocabulaire. Par ailleurs, il a des réactions et des réflexions un peu trop poussées pour que l’on y croie.

Quant à l’histoire… Alors là, je n’ai vraiment pas compris l’engouement qu’a pu susciter ce livre. En effet, nous allons découvrir les vacances d’un enfant, nous allons vaguement faire la connaissance de sa famille (à ce sujet, j’ai beaucoup aimé la mère de cet enfant, qui est libraire, lectrice acharnée, et qui en plus tient un blog), mais finalement… il ne se passe pas grand-chose. Une fois ce livre refermé, je n’ai pas eu l’impression d’avoir découvert une histoire particulièrement intéressante ni originale. Nous assistons à un bout de vie, à la découverte des premiers émois amoureux, de l’importance de l’amitié, des valeurs importantes autrement dit… Mais je pense que c’est un roman vite lu, vite oublié.

Je sais que beaucoup de personnes ont adoré ce livre ; cependant, c’est pour ma part une petite déception, avec un héros qui ne m’a pas intéressé plus que ça et auquel je n’ai pas su m’attacher et une intrigue qui n’a rien d’exceptionnel… Néanmoins, ne vous arrêtez pas à mon point de vue, car je fais partie des rares qui n’ont pas été emballés.