Après un début assez laborieux, je sors du récit mitigée mais pas totalement déçue.
J'ai en effet bien difficilement accroché à ce roman. Mais j'avais été prévenue, alors je ne m'attendais à rien de particulier. C'est le premier livre de Véronique Olmi que je lis. J'avoue qu'elle a une écriture propre à elle et c'est ce qui accroche d'emblée le lecteur. J'ai pourtant eu du mal à aller au bout de ma lecture. J'ai trouvé tout le passage (plus de la moitié du roman) précédant son moment fatidique sur scène très long. Je me suis beaucoup ennuyée car trop de ressentis sont décrits par rapport à un amour qui l'a écorchée très/trop profondément. Pourtant sa belle plume donne envie d'avancer. Mais les situations sont trop passives. Et à force de passivité, j'ai commencé à me lasser.
Nelly est comédienne et panse encore et toujours ses blessures amoureuses créées par un homme qu'elle ne peut plus nommer. Elle nous parle de lui, l'avant-après, de tout ce qu'elle a en elle, ce qu'elle a besoin de "vomir" pour essayer de se sentir mieux, au moins un peu. Puis vient la fameuse représentation théâtrale où elle LE voit dans le public. Elle en est tétanisée et... Il faudra lire J'aimais mieux quand c'était toi pour connaître l'issue de cette histoire d'amour qu'on l'a forcément connue un jour.
J'avoue que ce qui m'a le plus plu, c'est l'immersion dans le milieu théâtral. Véronique Olmi nous expose avec son excellente narration tout ce que le comédien peut ressentir face à un rôle à jouer et tout ce qui peut se passer autour de cette "fausse vie".
Roman pour passer un moment d'intimité avec l'auteure et se reconnaître en Nelly, qui se lira peut-être plus facilement pour certains. D'après les fans de Véronique Olmi, certains de ces précédents romans sont tout de même nettement plus aboutis.