Mon avis :
Staz est un vampire, mais avant tout, il est le boss et règne sur un des territoires du monde des zombies. Sauf que cela ne semble pas être sa priorité : Staz est fan de tout ce qui a trait à la culture nippone, qu’il s’agisse des mangas ou des jeux vidéo. Il est donc loin d’être un dangereux buveur de sang, comme l’ont pu l’être ses ancêtres, même s’il doit parfois se battre contre un ou deux monstres afin de conserver son territoire. Mais le jour où une femme humaine parvient à franchir la porte qui sépare le monde des démons de celui des humains, la vie de Staz va être totalement bousculée ! En effet, cette adolescente, qui se prénomme Fuyumi, est une Japonaise. Elle va donc pouvoir lui apprendre plein de choses, et peut-être même parvenir à le faire pénétrer dans le monde des humains…
J’attendais beaucoup (trop ?) de ce livre, car Ardanuël n’avait pas été avare en éloges. Mais pour ma part, ce fut plutôt une déception. Enfin, pas vraiment une déception, car on ne peut pas dire que cet ouvrage a été une lecture désagréable, mais disons qu’il n’a rien d’exceptionnel. J’ai passé un bon moment, je me suis amusée à la lecture de ce manga qui, il faut bien le dire, est bourré d’humour, mais je pense que je n’en garderai pas un souvenir impérissable.
Staz est un personnage drôle, qui a le don de se retrouver dans des situations atypiques. En effet, il va enfin pouvoir réaliser son rêve en rencontrant une humaine, et il va même avoir l’opportunité de s’immiscer dans le quotidien de la jeune demoiselle, sauf que tout ne sera pas aussi simple, et l’on va découvrir des moments loufoques lorsque ce vampire va se retrouver face au père de Fuyumi, ou dans le lycée de cette dernière.
Fuyumi est d’ailleurs un personnage très touchant – sans doute celle qui m’a le plus plut. En effet, on ressent la peine de cette héroïne, qui ne comprend pas le moins du monde ce qu’elle fait dans l’univers des démons. Et les découvertes qu’elle va faire au fur et à mesure vont être tout sauf rassurantes, et ses rencontres avec les monstres seront carrément flippantes…
J’ai beaucoup aimé le duo formé par Saty et Mamejirô, qui ont tous les deux le pouvoir du troisième œil qui leur permet de tout voir. Mamejirô, une drôle de petite bête, est vraiment mignon. Il offre un peu de fraîcheur à cet ouvrage.
Mais voilà, le charme n’a pas opéré. Je n’ai rien trouvé d’extraordinaire à cette lecture. Le scénario n’a rien de révolutionnaire à mon sens, et même si j’ai ri à plusieurs reprises, j’ai parfois trouvé l’humour présent dans cet ouvrage un peu lourdingue. L’intrigue était bien partie, mais elle s’est assez vite essoufflée passée la surprise des premières pages et, au final, j’ai passé un bon moment, mais sans plus…