Sous le signe du scorpion me laisse un peu perplexe. Impossible de savoir si j’ai vraiment aimé ou non. L’histoire est bien racontée, une atmosphère très particulière s’en dégage, c’est très plaisant, mais tout se passe avec beaucoup de lenteur. Arrivée à la page 300/476, j’étais toujours aussi mitigée. Le rythme n’évolue jamais, et je me doutais d’ailleurs que la fameuse course que tout lecteur attendrait impatiemment n’arriverait qu’à la fin du livre. Tout ce qui se passe avant ça est assez intéressant, mais je n’ai pas été transportée, émerveillée… C’était lent, long, mais assez agréable tout de même.
Les personnages, Puck et Sean, sont très attachants, on est même tiraillé à vouloir que les 2 gagnent la course. Ils en arrivent à évoluer ensemble, et tout ce qui se passe entre eux et autour de leur vie leur donne une personnalité très étoffée.
Il y a tout de même un univers assez admirable qui se dégage de ces pages. J’avoue que c’est peut-être ce que j’ai préféré durant ma lecture. Je me suis vraiment sentie sur cette île, parmi ces habitants. Mais le texte était quand même beaucoup trop long à mon goût. A force de descriptions, aussi belles soient-elles, le livre s’étoffe mais la lecture devient longue… Et près de 500 pages à lire dans ce style, ce fut assez dur pour moi.
Par contre, j’ai vraiment beaucoup aimé les dernières pages : la fameuse course et le final. Même si c’est rapide, c’est prenant et le dénouement est tout à fait à la hauteur de ce qu’on attendait.
Ce fut donc une lecture assez agréable, quoique longue pour plus de la moitié du roman pour moi, mais je remercie grandement Black Moon de m’avoir permis de le lire et le chroniquer.