Mon avis :
Nous voici dans un roman qui se déroule pendant la première mondiale.
En général, les livres sur les guerres ne m'attirent pas, ici ce qui m'a donné envie de lire c'est cette histoire d'amour qui va naître pendant la guerre.
Louise est issue d'une famille de campagne, les petites gens, elle eu une enfance difficile car après la mort de son père, sa mère ne sachant plus s'occuper d'elle financièrement, Louise a été vivre à Paris chez sa soeur et son beau-frère. Avant de quitter sa fille, la mère (comme ils disaient en ce temps) lui a donné un petit mouchoir de Cholet. C'est à partir de ce moment que le titre va prendre toute son importance dans le roman.
Quand elle n'était pas à l'école elle devait s'occuper de sa nièce et ses neveux.
Et puis Louise a grandit, elle a eu un travail comme guichetière à la gare d'Orsay et c'est là qu'elle fera la connaissance de Paul, un docteur, et que sa vie va prendre un out autre tournant.
Elle va vivre la guerre comme jamais elle n'aurait cru la vivre.
"L'homme est une espèce d'animal des plus curieuses, capable du pire comme du meilleur. Il combat contre lui-même ou contre son frère. Son intelligence extrême le mène à inventer et à imaginer la pire des machineries pour conquérir. Il porte en lui sa propre destruction menée par une imagination immense"
J'ai bien aimé ma lecture, lire les passages sur la guerre m'ont permis de me remémorer ce désastre. Cette guerre aura eu malgré tout un côté positif sur l'homme, ils ont évolués sur peu de temps, que ce soit sur l'armement, la médecine que sur la vie globale des gens.
La petite romance entre Louise et Paul prend tout son temps pour naître réellement. Ils se sentent attirés mais à cette époque et aussi la différence d'âge, on ne se dévoilait pas comme maintenant.
" ...La guerre, rien que la guerre, il n'existait rien d'autre dans leurs vies que cette guerre. Plus de vie privée, plus de projets, plus de vision d'une autre vie. La guerre prenait les corps, les coeurs, l'âme toute entière."
Là où j'ai eu une petite déception, c'est sur la fin ... Bon, oui, mon côté fleur-bleue s'attendait surement à autre chose.
J'ai aussi été quelque fois un peu dérouté sur la construction, l'auteure décrit les sentiments d'un personnage et sans même un espace entre les paragraphes nous passons à un autre. Bon ce n'est pas plus gênant que ça, disons qu'il ne faut pas perdre le fil autrement on est vite perdu.
J'ai mis beaucoup de temps pour le lire malgré l'aisance que j'avais à le lire. Pourquoi ? je ne sais pas !
L'auteur nous décrit bien la misère des gens pendant la guerre et une chose qui m'a frappé, c'est qu'à Paris, avant l'attaque de 1918, les gens vivaient comme-ci la guerre n'existait pas ou plutôt comme-ci elle n'avait eu autant d'ampleur.
" Malgré la guerre qui frappait cruellement le pays et l'amputait chaque jour de sa jeunesse, malgré le froid, les trottoirs étaient encombrés de monde. Il fallait oublier et, pour cela, il fallait sortir et dépenser. "
Donc pour résumé ce livre est émouvant, bouleversant et attendrissant.
Ma note : 4/5