Caldera, Georgia - Les larmes rouges, tome 1, Réminiscences

Cordelia, l'auteure n'est pas Lila Von Eysel mais Georgia Caldera.

Corrigé, merci Kreen

 

Au vu de ma lecture, je l'aurais plutôt classé dans Bit-Lit en fait.

Alors, ceux qui me connaissent savent très bien que le genre Bit-Lit n’est pas du tout mon truc. C’est pour dire, je n’ai lu que Alexia quand nous étions morts il y a un an de cela. Non non, je ne me suis toujours pas attelée à la saga Twilight ! Alors mon avis peut ne pas être totalement pris en compte, mais je pense n’être pas loin de l’avis général en disant que Les Larmes Rouges est un petit bijou. J’aime bien les vampires, mais ces dernières années, on en est entouré à toutes les sauces, alors j’évite un peu ces lectures. Mais là où j’ai senti que je ne pouvais pas passer à côté de ce roman, c’est par la couverture magnifique qui m’a interpellée de suite. C’est fascinant, très esthétique, très soigné, très beau… Je suis de suite tombée amoureuse de l’image. Et elle m’a hantée pendant un an. Un an que je suis en possession de ce tome 1, qu’il prône dans ma bibliothèque. Mais lire près de 600 pages sur ce thème, il fallait que je m’accroche… Et, dans le cadre d’un challenge sur un forum, on m’a désigné ce livre à lire pour le mois de juillet… Vu qu’en ce moment j’ai du mal à intégrer des livres de ma propriété entre deux livres que je reçois ou que l’on me prête, j’étais profondément heureuse que cela tombe sur ce roman-là. Et j’ai bel et bien compris tout ce que j’ai lu sur le web, et je suis entièrement d’accord avec les avis.

Ce livre est magnifique, il renferme un charme énorme, des descriptions gothiques, des scènes monstrueuses et jubilatoires, alors qu’au début l’on penserait lire un roman sombre mais pas aussi complexe, calculé…  Je n’ai pas l’habitude de dire ça mais c’est un coup de maître que l’auteure a réalisé là. Et je vous assure que je pèse mes mots. J’ai dévoré toutes ces pages en moins d’une semaine ! Je ne suis pas partie avec des a priori mais j’avoue que les avis positifs n’entrevoyaient qu’un excellent moment de lecture.

Les deux personnages principaux, Henri et Cornélia, je les aime, je les adore, ils sont complexes mais pas trop, réfléchis mais spontanés, on connaît leurs pensées, ils ne font pas semblants de s’aimer, se détester… Enfin ce n’est pas du tout le style d’amour que l’on rencontre de plus en plus souvent dans les livres écrits de nos jours. Leur amour n’est pas impossible, mais il y a un passé tellement lourd que tout ne peut pas arriver en un claquement de doigts.

L’auteure nous insère dès la première page dans son univers trouble et glauque : l’héroïne cherche à se donner la mort, elle se jettera du haut d’un pont, mais sera repêchée par un homme et on lui trouvera des marques aux poignets. Or Cornélia n’a jamais cherché à se couper les veines… S’ensuivront un déménagement près d’une bâtisse surprenante et inquiétante, des rêves effrayants, des scarifications qui apparaissent/disparaissent, une voix qui ne cesse de s’insinuer dans la tête de Cornélia… Elle a de quoi devenir folle…

Je tire mon chapeau à Georgia Caldera, que je dois rencontrer lors du prochain Salon du Livre du Paris pour le tome 2, car elle a écrit là un de mes plus gros coups de cœur depuis que je me suis remise à lire. Je pourrais encore en écrire des tonnes tellement ce livre m’inspire… Mais je mettrai juste un avertissement : Attention aux âmes sensibles… Il y a plusieurs scènes très bien décrites, trop bien même car on s’y croirait vraiment, et ces scènes sont très gore. Ce livre est bien un vrai bijou, mais à ne pas mettre entre toutes les mains !

Ohhh tu me donnes très envie de lire ce livre 

 en plus il ressort le 18 septembre...

Mon avis :

Ce livre m’a été offert par ma binôme de l’an dernier pour le swap « Pour mieux se connaitre, on partage », Mélusine. Etant devenue ma binôme pour le challenge « binôme 2015 », elle m’a choisi ce livre pour ce mois de février et je l’en remercie grandement.

Cornelia est une jeune fille solitaire, elle n’a pas d’ami, elle a perdu sa mère et elle est en conflit permanant avec son père. De plus Cornelia a une voit dans la tête qui lui rappelle sans cesse que sa vie ne vaut rien. Elle décide donc d’en finir avec la vie mais elle est sauvée par un homme mystérieux.
Son père ayant eu la peur de sa vie, emmène Cornelia en convalescence dans sa maison familiale à Rougemont.
La-bas, en plus de la voix dans sa tête, elle fait des rêves qui se confondent avec la réalité et retrouve son mystérieux sauveur.
A partir de la, la vie de Cornelia va changer à jamais.

J’ai adoré cette histoire dans son intégralité. J’ai été touchée par le destin de Cornelia et d’Henri, un destin qui rattrapera la jeune fille à jamais et qui la lie pour toujours à cette homme mystérieux que tout le village semble détesté.
L’idée est très originale, l’intrigue et l’action sont omniprésentes. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et pourtant, au départ, j’avais de gros doute. 760 pages c’est long ! Et bien pas du tout, c’est plutôt 760 pages de bonheur, de plaisir de lire et d’envie d’avancer pour connaitre la suite.

J’ai beaucoup aimé Cornelia, bien sur. C’est une jeune fille pas comme les autres et elle est très courageuse. Elle a du caractère et est maladivement curieuse, défaut qui lui fera s’en mordre les doigts plus d’une fois.
Mais LE personnage qui j’ai le plus aimé, c’est Henri. Cet homme mystérieux qui refuse de se mêler à la populace, qui est hautain, froid et effrayant, mais surtout un homme au grand cœur (même s’il fait tout pour le cacher) et qui tient ses engagements. Plus on avance dans le livre et plus on comprend la distance qu’il tente de maintenir entre lui et Cornelia, mais si ses tentatives sont vouées à l’échec, car pour lui rien ne compte plus que la protection de Cornelia.

Je ne connaissais pas du tout l’auteur et je suis ravie de l’avoir enfin découverte car sont style me correspond parfaitement, elle a su éveiller mon intérêt et le garder.
L’écriture est du pur plaisir, tout en douceur même dans les scènes plus violentes on reste scotché au texte, elle est également très imagée et transmet les sentiments des personnages à la perfection.
Grace au style de l’auteur, je suis totalement entrée dans l’histoire et me suis très vite identifiée à Cornelia, égrainant les pages sans même m’en rendre compte.
Je n’ai plus qu’une envie, me procurer le second tome pour me replonger dans l’ambiance des Larmes rouges.

J'aimerais lire ce livre, mais je ne le trouve jamais!

En effet j'ai toujours eu du mal à le trouver. Achète-le via internet peut-être...