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| Delacourt, Grégoire - On ne voyait que le bonheur | |
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Cricribib Admin
Messages : 5629 Date d'inscription : 04/02/2013 Age : 45 Localisation : Belgique Seneffe
| Sujet: Delacourt, Grégoire - On ne voyait que le bonheur Lun 1 Déc - 16:19 | |
| Fiche de lecture [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Année d’édition: 2014 Editions : JC Lattès Nombres de pages: 360 pages Prix – Amazon: 19,00€ Format brochéQuatrième de couverture : « Une vie, et j'étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros. Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l'appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu'on fait, l'envie de changer le monde. Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser. Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant. Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies. Combien valurent les nôtres ? » À force d'estimer, d'indemniser la vie des autres, un assureur va s'intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité. Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s'affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l'adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Delacourt, Grégoire - On ne voyait que le bonheur Lun 1 Déc - 20:44 | |
| Mon avis :
Expert pour une compagnie d’assurance, Antoine, le personnage principal de ce roman, connaît le prix d’une vie. Mais un jour, ce quarantenaire se pose la question suivante : « Et que vaut la mienne ? » Il va donc revenir sur son passé pour l’analyser. Sur sa petite enfance, son adolescence quelque peu cataclysmique,lors de laquelle ses parents lui avaient donné deux petites sœurs jumelles, Anne et Anna… Mais lorsque l’une d’elles décède, c’est le début de la fin de leur belle famille ! Comment se reconstruire après cela ? Comment sa vie d’adulte en sera-t-elle marquée ? Quelles en seront les conséquences ? D’une façon pas vraiment chronologique, mais plutôt au gré des réminiscences d’Antoine, nous allons découvrir la vie de ce dernier.
Et là où de nombreuses personnes ont adoré ce livre, pour moi, ce fut le drame ! On ne voyait que le bonheur est pour ma part le premier livre que je lis de Grégoire Delacourt. Ce récit se découpe en trois parties. Dans la première partie, Grégoire nous relate sa vie passée, ce qu’il s’est passé jusqu’à ce qu’il ait atteint les quarante ans. Certains passages sont assez émouvants, mais pour la majorité de cette première partie, je suis restée insensible aux évènements couchés sur papier. Bien sûr, certains passages sont réellement poignants. Le problème étant que n’ayant pas réussi à m’attacher à ce personnage, ce qui lui arrivait glissait littéralement sur moi sans parvenir à me toucher.
La deuxième partie est, à mon sens, pire. Elle ne m’a vraiment pas plu. Je ne peux pas vous en dire trop, au risque de vous spoiler, mais sachez que je l’ai lu sans vraiment la lire, vous savez ces moments où on lit quelque chose sans parvenir à le retenir, où l’on doit même reprendre parfois plusieurs fois la lecture d’un passage… Pour moi, tout cela n’avait quasi aucun intérêt.
La troisième partie était à mon sens la plus intéressante. D’ailleurs, rien que pour cela, je suis contente d’avoir été jusqu’au bout. On change de narrateur, et la question du pardon et de la reconstruction est au centre de ces pages. C’est vraiment cela qui me fait dire que Grégoire Delacourt est sans doute un auteur intéressant, et que je lirai une autre de ses œuvres pour pouvoir me faire un avis, car pour ce titre, ce fut un bide complet... Ça arrive.
Cependant, je dois souligner la qualité de l’écriture de l’auteur (ce qui me fait aussi dire qu’il faudrait que je lise autre chose de lui), car On ne voyait que le bonheur se lit très vite. En plus, l’idée de départ était vraiment bien, mais mal exploitée à mon sens. J’aurais vraiment aimé que l’on parle moins d’Antoine et que l’on s’intéresse davantage à ce personnage mis en scène dans la dernière partie.
Un rendez-vous manqué pour moi, ça arrive… Mais je suis une des rares. La preuve, Guillaume, avec qui j’ai partagé cette lecture, est beaucoup plus enthousiaste que moi !
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