Gallman, Marika - Maeve Regan, tome 1 : Rage de dents

Encore une histoire vampires me direz vous, et bien oui encore une histoire de vampires, mais pas que. Marika Gallman, nous présente une femme étonnante et atypique, Maeve est un phénomène, un être comme je n’en ai jamais rencontré dans
d’autres livres. Tout d’abord, je la trouvais plutôt exaspérante et prétentieuse avec ses attitudes provocantes et son côté froid et distant. Mais au fil des pages du livre, j’ai découvert une jeune femme courageuse et déterminée. Elle fait tout pour protéger son cœur, craignant de l’ouvrir à quiconque et de se le faire brisé. Elle a un caractère fort et à tendance à perdre son sang froid à la moindre occasion, ce qui lui vaudra pas mal d’ennuis.

Cette histoire est originale et très bien ficelée. L’auteur nous entraine dans l’histoire de la vie de Maeve, histoire que le jeune fille découvre en même temps que nous. Et sa vie n’a rien de simple, ni d’un conte de fée.

Le livre contient une bonne dose d’humour mais également de l’action et de la sensualité. La tension sexuelle entre Maeve et Lukas est à couper au couteau.

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre et ce malgré un rythme plutôt lent, surtout dans la première partie.

Marika Gallman est le premier auteur français a être édité chez Milady et, en toute honnête, elle n’a rien à envié aux autres auteurs de bit-lit. Elle a vraiment beaucoup de talent, elle arrive à amener le lecteur dans son monde grâce à une écriture est très agréable, fluide et sans détour. J’ai beaucoup apprécié certaine forme de langage typiquement français, le genre d’expression familière ou d’humour qui a sans doute le même charme dans les autres romans lus en VO mais qui perdent à la traduction.

C’est sans aucun doute que je lirai le tome suivant.

Maeve est une jeune femme d'apparence normale. Très jolie et avec un sacré caractère, elle profite de la vie en toute normalité. Toujours prête à se battre et râleuse, elle n'apprécie pas que l'on touche à ses proches. Lorsqu'elle fait la rencontre de Lukas, un charmant jeune homme qui l'attire irrésistiblement, Maeve est loin de se douter qu'il n'est pas humain. Lorsque ce dernier la kidnappe, la jeune femme découvre un monde qu'elle ignorait et qu'elle est directement liée à celui-ci. Dès lors, il lui faudra apprendre à survivre et à découvrir son potentiel.

Découvert dans le cadre d'une lecture commune sur Mort Sûre, j'ignorais à quoi m'attendre avec ce roman. Les avis sur la toile sont mitigés aussi l'occasion de me faire ma propre idée était plus qu'attirante. La bit-lit n'est pas un genre que je connais énormément. À part quelques rares sagas dont je suis une adepte, je ne peux donc faire que peu de rapprochement et de comparaison.

Marika Gallman a tout de même le mérite d'être il me semble la première auteur francophone publiée par Milady et c'est forcément qu'il y a un énorme potentiel dans son roman. Et en effet après lecture, on comprend pourquoi ça marche.

Il m'a fallu du temps avant de réussir à entrer dans l'histoire. Ce n'est pas réellement au niveau du style de l'auteur puisque je l'ai trouvé dans l'ensemble travaillé et agréable, même si l'abus de vulgarité a parfois eu raison de moi. Pourquoi les héroïnes de bit-lit doivent-elles être aussi vulgaires et dépravées ? Ça devient stéréotypé ce genre de comportement et surtout agaçant. Du coup au début l'héroïne m'a vraiment gonflée, j'avais envie de la baffer ^^ .

Le début fut lent, laborieux et a failli me faire perdre prise. Et soudain, il s'est passé quelque chose. Maeve me plaisait, l'histoire se révélait sympathique, bref la détente et le plaisir étaient au rendez-vous. Je pense que c'est arrivé au moment où Maeve prend les rênes de son destin et libère Lukas pour qu'il lui enseigne tout ce qu'il peut afin qu'elle soit prête à lutter contre ses origines vampiriques.

Ce qui m'a plu dans ce roman, c'est que les vampires ressemblent davantage à des humains. Ils sortent le jour et ont des émotions par exemple. Ils peuvent être cruels comme doux et affectueux. Un peu comme les Humains qui ont du bon et du mauvais en eux.

J'ai aimé l'intrigue principale lorsqu'enfin elle a démarré. Maeve est en quête de vengeance et tout ce qu'on va lui avouer sur sa naissance et ses origines vont la métamorphoser, là elle devient attachante et on comprend mieux son caractère difficile. Sa relation avec Lukas et Elliot est aussi particulière puisque même si on peut penser à un triangle amoureux, Maeve ne va pas se jeter sur l'un et l'autre. En vérité, elle se protège de l'amour et refuse que les sentiments prennent le devant. C'est pour elle trop compliqué d'avoir une relation amoureuse, elle préfère la solitude et se camoufler derrière sa carapace de fille têtue et colérique plutôt que de souffrir. On comprend d'ailleurs vaguement que sa première relation amoureuse avec Elliot d'ailleurs s'est très mal terminée et j'ai apprécié que l'auteur garde une certaine part de mystère là-dessus.

Passons maintenant au côté des points négatifs.

Le roman met bien trop de temps à démarrer. Les vampires n'apparaissent qu'au bout de cinquante pages et c'est un peu trop long puisqu'au début il ne se passe rien de vraiment étonnant ou intrigant à part la découverte du contexte de l'univers et de certains personnages. De plus, les relations amicales de Maeve sont troublantes et extrêmement étranges. Ils n'ont pas l'air de vraiment s'apprécier. Avec Elliot, on peut comprendre, vu les informations lâchées en fin de roman, mais pour Brianne je n'ai pas vraiment compris ce qui pouvait les lier alors qu'elles se voilent toutes deux la face à propos de Marc.

Au final, j'ai passé un bon moment avec Maeve. Si le début était laborieux, la fin a su me séduire puisqu'elle m'a vraiment surprise.

Mon avis :

Maeve, âgée de vingt-et-un ans, a été élevée par son grand-père, car ses parents ont péri dans un accident peu après sa naissance. Du moins, c’est ce qu’on lui a toujours dit. Jeune femme au caractère bien trempé et particulièrement vulgaire (oui il faut le reconnaître, mais bon, cela fait aussi le charme du personnage). Elle prend aussi un malin plaisir à régler de leur compte à des hommes bien plus forts qu’elle, comme Marc, cette grande brute dont sa meilleure amie est amoureuse, mais qui est violent avec cette dernière. Cela inquiète particulièrement Eliott, son meilleur ami, qui voit que le tempérament sanguin de Maeve va finir par lui coûter la vie si elle continue dans cette voie. En outre, elle aime particulièrement aller se détendre en allant faire un tour dans un bar près de chez elle (il faut d’ailleurs avouer qu’elle a une bonne descente !) et aime beaucoup plaire aux inconnus. D’ailleurs, elle voit qu’un homme particulièrement séduisant l’a repérée, et il lui fait un sacré effet ! Mais Maeve fait de plus en plus de rêves étranges, dans lesquels elle est de plus en plus violente, se transformant même en meurtrière. Que lui arrive-t-il ? Qui est-elle réellement ?

Il faut avouer que ce premier tome est assez lent à démarrer. Il faut laisser passer plus de cent pages avant de vraiment rentrer dans l’action. Pendant ce temps-là, le lecteur va faire petit à petit la connaissance de Maeve Regan… et de son caractère de cochon. Durant les premières pages, la grossierté de cette jeune femme m’a vraiment étonnée, mais je me suis vite aperçue que cela faisait partie de son personnage, et qu’elle était loin d’être un personnage commun. À force de discussion avec Walter, son grand-père, elle va découvrir qu’elle n’est pas tout à fait qui elle pensait être, et que son aïeul en qui elle avait une confiance aveugle lui a toujours menti. Comment continuer à vivre au quotidien quand tout ce que l’on pensait savoir sur ses origines s’avère n’être qu’une mascarade ? De plus, ses rêves étranges prennent une place de plus en plus importante dans sa vie. Mais quel message cachent-ils ?

Les autres protagonistes sont particulièrement soignés. Il y a tout d’abord Lukas, ce jeune homme que Maeve a rencontré dans un bar et qui ne la laisse pas de marbre… Bien au contraire, elle se jetterait volontiers sur lui. Mais Lukas est trop beau pour être honnête… du moins pour être humain. L’intrigue avançant, ils vont développer une relation particulière, jouant perpétuellement au chat et à la souris. Eliott, se fait beaucoup de souci pour elle et on a parfois l’impression qu’il se prend pour son père. Mais comme ils sont amis depuis toujours, elle ne veut pas le perdre, même s’il lui tape parfois carrément sur le système. Par la suite, on comprend ce besoin qu’il a de la protéger constamment. Il y a aussi Tara, la petite amie d’Eliott, qui aurait toutes les raisons de détester Maeve, mais qui va finir par l’aider, même si notre héroïne n’est pas réellement d’accord au début. Et puis il y a Brianne, Lalawethica…

L’intrigue en soi n’a rien d’exceptionnel, mais il serait difficile de beaucoup en parler sans spoiler. De nombreux rebondissements permettent au lecteur d’apprécier cet ouvrage, le tout étant parsemé d’humour. Car il faut reconnaître qu’en plus de ne pas avoir sa langue dans sa poche, Maeve est aussi une adepte des répliques cinglantes teintées d’ironie.

Ainsi, j’ai passé un agréable moment en lisant ce livre, mais il ne révolutionne absolument pas le genre. C’est du déjà-vu, mais ça marche ! L’écriture de Marika Gallman est plutôt simple, mais ça convient très bien au contexte. En effet, un vocabulaire très recherché avec une narratrice qui jure comme un charretier aurait été pour le moins déconcertant. J’ai donc passé un bon moment en lisant ce premier tome de Maeve Regan et continuerai de lire la suite des aventures de cette jeune femme par curiosité, surtout que la fin s’achève en cliffhanger.

J'ai de plus en plus envie de me faire mon propre avis sur cette auteure et son héroïne !

je sens que je vais bientôt le lire vous me donner envie de m'y plonger ;-)

Moi aussi, je pense l’acheter au salons du livre de Paris d'ailleurs...

Mon ressenti rejoint beaucoup le tien, Anne Sophie!!

Maeve a un fichu caractère, c’est le moins qu’on puisse dire. En une soirée, elle a réussi à passer ses nerfs sur l’ex d’une de ses meilleurs amies. Bon, c’est une brute qui cognait sur sa compagne, et il méritait sûrement que Maeve lui casse le nez. N’empêche, les accès de colère de Maeve, de plus en plus fréquents, inquiètent beaucoup son entourage, particulièrement son meilleur ami, Eliott. Tout comme sa facilité à embarquer dans son lit un homme qu’elle vient à peine de rencontrer, comme ce beau brun très sexy qui la lorgne depuis plusieurs soirs déjà. Les choses se compliquent lorsque son grand-père, qui l’a élevée depuis la mort de ses parents lorsqu’elle était bébé, doit s’absenter pour gérer des problèmes qui visiblement la concernent. Maeve comprend alors qu’elle est en danger et qu’elle ignore beaucoup de chose sur son histoire.

Oui, ok, c’est de la bit-litt, genre que je n’aime pas. Oui, le pitch n’a rien d’original. On y retrouve une bonne dose des clichés habituels, de l’orpheline à la révélation familiale, en passant par le côté “héroïne exceptionnelle qui s’ignore”. Cachée depuis sa naissance par son grand-père parce qu’elle est l’objet d’un héritage exceptionnel doublé d’une prophétie alléchante, Maeve ne va pas résister longtemps à se jeter dans la bagarre pour retrouver ceux qui veulent sa peau, mais non sans s’offrir une préparation et un entraînement béton dispensé par un vampire aussi sexy qu’imprévisible. On y retrouve bien sûr aussi l’inévitable triangle amoureux. Vous l’aurez compris, ce n’est pas tellement sur son scénario que ce roman peut faire son succès.
L’écriture, en revanche, c’est une autre paire de manche. D’abord parce que l’héroïne est une vraie garce. Ca me plaît: elle cogne, râle, fait ce qu’elle veut, provoque, en sachant pertinemment que ce qu’elle fait est mal ou stupide. Elle m’a rappelé une Buffy dans ses moments les plus badass, et j’aime bien ce genre de chieuse en matière de personnage. On nous dresse le portrait d’une fille prête à exploser sans réellement comprendre pourquoi. Elle m’a beaucoup plu dans son côté rentre-dedans et peu farouche. D’ailleurs, c’est souvent avec un franc-parler et un humour cynique bien prononcé qu’elle s’exprime, et cela, avec moi, ça fait souvent mouche: j’aime les auteurs qui n’hésitent pas à prendre leurs personnages au second degré.
Bref, si je n’adhère pas vraiment à ce genre d’histoire, je dois reconnaître que l’auteur maîtrise très bien sa plume et a réussi un joli cocktail, prenant et efficace.